Assurance-vie : il n’est jamais trop tôt pour commencer

17 Mai 2021 Vraix-Faux

C’est un préjugé souvent entendu : quand on est jeune, on n’a pas besoin d’assurance-vie. Et pourtant commencer à verser des primes relativement tôt est une excellente idée. Voici pourquoi…

À quel âge est-il pertinent de souscrire une assurance-vie ? La question est vaste et le plus sage est peut-être de commencer par observer les statistiques. Elles démontrent qu’en moyenne, c’est vers l’âge de 40 ans que les Belges commencent à penser à leur assurance-vie. Ce qui est relativement tard…

Et pourtant, la vraie réponse à cette question est parfaitement simple : plus tôt on commence, mieux c’est. Et puisqu’il est possible de souscrire une assurance vie à n’importe quel âge, ce produit d’épargne ne s’adresse pas qu’aux quinquas ou aux seniors. Il peut même s’avérer franchement judicieux de prendre une assurance-vie lorsqu’on est encore jeune et actif.

Maintenir son niveau de vie

Dans un contrat d’assurance-vie, deux garanties principales peuvent être assurées :

  • un capital en cas de décès de l’assuré avant la date terme du contrat

et/ou

  • un capital au terme du contrat si l’assuré est en vie. La plupart du temps, dans ce second cas, le terme du contrat coïncide avec l’âge de la retraite de l’assuré.

Mais chacun sait que notre espérance de vie ne cesse d’augmenter et que les pensions légales que toucheront les dirigeants d’entreprise sont loin d’être royales. Et pourtant, il faudra quand même disposer de moyens pour maintenir un certain niveau de vie, passé l’âge de la retraite.

Pour préparer intelligemment sa fin de carrière, il est donc plus que nécessaire de se constituer un capital-pension complémentaire, via sa société ou à titre individuel. Un capital qui tombera à point nommé et qui pourra être constitué librement, par versements successifs, selon les capacités de l’entreprise ou du particulier. Le contrat se terminera à la date prévue si l’assuré est en vie (pension), ou lors de son décès avant cette date (les bénéficiaires étant alors ses héritiers légaux).

Commencer tôt pour un rendement final plus élevé

Pour utiliser une image simple, en tant que souscripteur d’une assurance-vie, vous versez librement des primes dans un pot. L’assureur investit l’argent que vous avez confié à ce pot pour obtenir des intérêts. Il peut alors vous offrir un rendement qui peut être soit garanti (Branche 21), soit fonction des résultats des fonds dans lesquels cet argent est investi (Branche 23)

Si vous commencez tôt, votre rendement final sera évidemment plus élevé. En effet, les  primes que vous verserez au fil des ans vont s’additionner, produire des intérêts annuels et par un effet boule de neige, ces intérêts vont s’additionner aux primes déjà versées, produire à nouveau des intérêts l’année suivante et ainsi de suite…

Vous l’aurez compris, en la matière, souscrire une assurance-vie à 30 ans au lieu de 40 ans peut faire une énorme différence.

On ne peut pas tout rattraper

Autre argument : bien qu’il existe des mécanismes de rattrapage, qui permettent de compenser les années antérieures où vous n’avez pas versé de primes, il n’est pas toujours possible de combler toute sa carrière. Ici aussi, mieux vaut avoir commencé tôt.

Partie intégrante de votre rémunération

Enfin, dernier point important, la constitution d’un capital-pension via une assurance-vie peut être envisagée globalement lors de la mise en place de votre rémunération. Mieux vaut ne pas oublier d’intégrer les primes à verser dans votre package de rémunération et préparer ainsi sans attendre votre retraite. Ici aussi votre courtier et votre comptable ne peuvent que vous conseiller de vous y prendre bien à temps…

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